
Le ministère de l’Environnement, en partenariat avec le ministère de l’Économie et de la Planification et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a lancé un concours national visant à encourager les initiatives de jeunes et les startups à caractère climatique dans le domaine de l’économie verte.
Ce concours, organisé avec le soutien du Canada dans le cadre du projet « Économie verte et autonomisation économique des femmes », vise également à soutenir des projets climatiques innovants, réalisables et à fort impact. Il cherche aussi à renforcer le rôle des jeunes et des startups dans la transition vers un développement durable, inclusif et résilient, selon un communiqué publié samedi par le ministère.
Le concours, dont la date limite de soumission des candidatures est fixée au 20 juillet 2025, s’adresse à toute personne ayant un projet ou une idée de projet innovante dans le domaine du climat et de l’économie verte, avec un impact climatique et/ou environnemental clair, dans l’une des régions couvertes par le projet « Économie verte et autonomisation économique des femmes » : Kairouan, Gabès, Gafsa, Médenine, Kébili, Tozeur et Tataouine.
Deux lauréats nationaux seront sélectionnés et recevront un soutien financier pour l’achat d’équipements ou de services essentiels au développement de leur projet. Ils bénéficieront également d’un accompagnement spécialisé et d’une mise en relation avec des structures de soutien (incubateurs, programmes publics ou partenaires techniques). Sept lauréats régionaux (un par gouvernorat) bénéficieront quant à eux d’un accompagnement technique individualisé pour élaborer un plan d’investissement et un plan d’action, avec une orientation vers les mécanismes de soutien public et de financement disponibles aux niveaux national et local.
Le ministère a précisé que les secteurs concernés par le concours incluent les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’agriculture durable et adaptée, la gestion intégrée des ressources en eau, la valorisation des déchets, l’urbanisme durable, et les technologies propres et vertes, entre autres.